Le service ambulatoire
L’intervention de la cataracte se déroule en ambulatoire à la clinique Sainte Marie de Chalon sur saone, les patients sont accueillis pour une demi-journée environ, soit un matin, soit un après-midi, en fonction des préférences.
Les infirmières du service dit « ambulatoire » ont un rôle clé : de nombreuses tâches très importantes pour le bon déroulement du séjour : la préparation des patients, et les formalités administratives simplifiées, la mise en place et le retrait d’une voie veineuse, tout l’accompagnement et la pédagogie nécessaire.
L’anesthésie
L’équipe des anesthésistes et des infirmières anesthésistes ont pour rôle de mettre en conditions les patients pour l’intervention dans une salle dédiée, surveillée. Ces phases dites d’induction et de réveil sont légères mais fondamentales, l’énorme expérience de cette équipe pionnière dans le domaine de la chirurgie ambulatoire dans tous les domaines de la chirurgie est une chance.
Plus de 10 000 procédures dites « anesthésie locale potentialisée » sont réalisées ici annuellement...
Une socio-esthéticienne, Sophie, est spécialisée dans la dernière phase d’installation du patient pour son confort physique tout simplement mais aussi psychologique.
L’anesthésie peut être modulée pendant l’intervention en cas d’inconfort du patient.
Après une phase dite de réveil et de surveillance, le patient peut quitter l’établissement sans être fatigué dès que son autonomie et son confort sont satisfaisants.
La sécurité au bloc opératoire
La clinique Sainte Marie du groupe Ramsay-GDS, met un point d’honneur à la sécurité des patients lors de l’entrée en salle d’opération et s’appuie sur un support informatique.
Notre équipe s’est étoffée d’une secrétaire, sur place, qui gère les tâches administratives assez lourdes qui pèsent sur l’infirmier et le chirurgien qui sont ainsi mieux focalisés sur la tâche première de sécurité.
L’intervention dans le cadre de l’environnement contrôlé du bloc opératoire dure en pratique quelques minutes seulement, l’équipe est alors réduite au strict minimum : infirmier de salle, infirmière aide-opératoire diplômée d’état et chirurgien.
Le deuxième œil
En cas de deuxième œil à opérer, il est habituel d’être hospitalisé une semaine plus tard en ambulatoire, une deuxième fois, dans les mêmes conditions. Parfois, ce peut être réalisé le lendemain, ou au contraire plus à distance, en fonction des préférences. Comme le font certains chirurgiens désormais à travers le monde, il devient possible de prévoir les deux yeux le même jour dans certaines conditions.
La surveillance post-opératoire
La fréquence des complications liées à la chirurgie de la cataracte n’a cessé de baisser. Et la gravité liée à ces complications n’a cessé de se réduire grâce aux traitements spécifiques qui ont été développés ces dernières années.
Néanmoins, la surveillance post-opératoire est fondamentale dans cette stratégie. La parfaite connaissance des caractéristiques statistiques de ces complications est la clé. En effet, une visite à une semaine et celle à un mois permettent de dépister un processus inflammatoire aigu ou chronique.
L’analyse maculaire systématique par OCT paraît indispensable au cours du suivi quand on prend l’exemple du dépistage de l’œdème maculaire du pseudophake dit « syndrome de Irvine et Gass » qui apparait statistiquement dans 1% des cas, à un mois et qui se traite simplement, le jour même, sans séquelle, s’il est correctement dépisté.
Une ordonnance de lunettes est rédigée lors de la visite à un mois.